aide urgent ! svp! J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à 5 heures et demie, et je m'en allais, u
Littérature
bonjour2000
Question
aide urgent ! svp!
J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à 5 heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.
A 5 heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narine plus sensibles que tout le reste de mon corps ... J'allais seul, ce pays mal pensant était sans dangers. C'ets sur ce chemin, c'est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, de cet état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par une éclosion ...
Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon saoul, pas avant d'avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais. L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristaline, une sorte de sanglot et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait un goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe ... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte avec moi, cette gorgée imaginaire.
questions :
2) a) Quels sont les sujets des verbes : "se réfugiaient" (l.3) ; "dormait" (l.5) ; "baignait" (l.7) ? Quelle est la figure de style employée ?
b) A quel temps de l'indicatif ces verbes ont-ils conjugués ? Quelle est la valeur de ce temps ?
3) L. 16 à 20 : relevez deux figures de style que vous nommerez.
4) En vous appuyant sur vos réponses aux questions précédentes, dites quel rapport la narratrice entretient avec le lieu de son enfance.
5) a) L. 9 à 12 : "C'est sur ce chemin [...] éclosion" : de quelle forme de phrase s'agit-il ? Quel est l'effet produit ?
b) Comment l'adjectif "indicible" est-il formé ? Pourquoi selon vous, la narratrice l'emploit-elle ?
6) a) Quel sentiment la narratrice enfant éprouvait-elle ? Justifiez à l'aide du texte.
b) La narratrice adulte a-t-elle réussi à vous faire partager ce sentiment ? Expliquez.
7) a) Que signifie la dernière phrase ?
b) Quelle est la valeur du présent de l'indicatif dans cette phrase ?
c) Quel sentiment cette phrase traduit-elle ?
8) a) Qu'est-ce qui caractérise l'écriture de cette évocation ?
b) Quelle est la visée de ce texte autobiographique ?
J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à 5 heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.
A 5 heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narine plus sensibles que tout le reste de mon corps ... J'allais seul, ce pays mal pensant était sans dangers. C'ets sur ce chemin, c'est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, de cet état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par une éclosion ...
Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon saoul, pas avant d'avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais. L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristaline, une sorte de sanglot et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait un goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe ... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte avec moi, cette gorgée imaginaire.
questions :
2) a) Quels sont les sujets des verbes : "se réfugiaient" (l.3) ; "dormait" (l.5) ; "baignait" (l.7) ? Quelle est la figure de style employée ?
b) A quel temps de l'indicatif ces verbes ont-ils conjugués ? Quelle est la valeur de ce temps ?
3) L. 16 à 20 : relevez deux figures de style que vous nommerez.
4) En vous appuyant sur vos réponses aux questions précédentes, dites quel rapport la narratrice entretient avec le lieu de son enfance.
5) a) L. 9 à 12 : "C'est sur ce chemin [...] éclosion" : de quelle forme de phrase s'agit-il ? Quel est l'effet produit ?
b) Comment l'adjectif "indicible" est-il formé ? Pourquoi selon vous, la narratrice l'emploit-elle ?
6) a) Quel sentiment la narratrice enfant éprouvait-elle ? Justifiez à l'aide du texte.
b) La narratrice adulte a-t-elle réussi à vous faire partager ce sentiment ? Expliquez.
7) a) Que signifie la dernière phrase ?
b) Quelle est la valeur du présent de l'indicatif dans cette phrase ?
c) Quel sentiment cette phrase traduit-elle ?
8) a) Qu'est-ce qui caractérise l'écriture de cette évocation ?
b) Quelle est la visée de ce texte autobiographique ?
1 Réponse
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1. Réponse Elskin
Bonjour, "Bonjour2000" ; p
a) Sujet=terres maraîchères (Ce sont les terres maraîchères qui se réfugiaient )
Sujet=Tout (Tout dormait dans un bleu originel)
Sujet= Le brouillard retenu par mon poids (C'est le brouillard [...] qui baignait [...]
Figure de style utilisée : Personnification : fait de parler de quelque chose comme s’il s’agissait de quelqu’un.
b) Ces verbes ont été conjugué à l'indicatif imparfait . Utilisé pour narrer sur une période qui dure.
3) 1-une sorte de sanglot. =Comparaison
2-comme un serpent,